Anecdote de Voyages #6 : dangers sur la route

Anecdote de Voyages #6 : dangers sur la route

Avec mes nombreux voyages, j’ai pu constater que la conduite peut être compliquée dans certains endroits et peut entraîner des drames plus ou moins graves. Dans ce billet, je vais vous raconter ce que j’ai vu sur la route.
NB : cette anecdote n’a pas pour vocation à faire sensation, elle a pour but de sensibiliser au risque et d’appeler à la prudence quand on est au volant.

Carambolage entre Abu Dhabi et Dubaï

Séjournant dans un hôtel à Abu Dhabi, on a pris la route pour nous rendre à Dubaï. Le trafic était assez fluide et le soleil au rendez-vous. J’en ai profité pour faire une petite sieste tranquillement durant ces 1h40 de trajet. D’un coup, j’ai été réveillée par le freinage très brusque de mon frère. Au fur et à mesure que j’ouvrais les yeux, une scène d’horreur se dessinait devant moi : un carambolage très violant avait eu lieu. Plus d’une dizaine de voitures étaient impliquées.
Comme vous pouvez le voir sur les clichés ci-dessous (abstenez-vous de les regarder si vous êtes sensible), il y a sur tout le long de la route des véhicules accidentés. On n’a pas su si cet accident avait été causé par le non respect des distances de sécurité, la vitesse, ou un malaise.
Je ne sais pas non plus s’il y a eu des morts ou des blessés graves. Cela m’a un peu bouleversé en voyant l’état de ces carcasses…On aurait pu être parmi les accidentés voire morts si on avait été sur les lieux quelques minutes avant. Nous avons bien failli entrer dans la voiture juste devant nous. Ça donne à réfléchir.
ANECDOTE DE VOYAGE #6 ANECDOTE DE VOYAGE #6 ANECDOTE DE VOYAGE #6Voitures accidentées sur la route entre Mascate et Nizwah au Sultanat d’Oman

J’ai effectué un road trip au Sultanat d’Oman. Ce jour-là, on a quitté Mascate en début d’après-midi pour continuer notre périple omanais. Le temps était à l’orage avec de gros nuages gris foncés, des éclairs et une belle averse de pluie.
En conducteur prudent, on roule plus doucement qu’à l’accoutumé contrairement aux locaux qui foncent à vive allure au-delà même de la vitesse autorisée par temps sec.
Sur une vingtaine de kilomètre, on a croisé au moins cinq véhicules accidentés sur le côté de la route.
J’ai l’impression qu’une fois que l’on maîtrise le volant, on se dit qu’on est aguerri, que rien ne peut nous arriver. Mais, s’il y a des règles de sécurité ce n’est pas pour rien. Puis, au-delà de sa propre vie, il faut penser à tous ces autres conducteurs à qui on pourrait potentiellement nuire avec notre comportement inconscient.

Deux voitures se rentrent dedans à Doha au Qatar

On était sur le chemin de l’aéroport pour revenir en France. La nuit était déjà tombée. On roulait paisiblement en respectant la signalisation. Nous sommes arrivés à hauteur d’un feu tricolore d’un carrefour qui venait juste de passer au rouge.
Sur notre droite, un véhicule se fait percuter par une autre voiture n’ayant pas respecté les distances de sécurité et pensant sûrement que la voiture de devant aller passer à l’orange…
Résultat des courses : le véhicule percuté s’est retrouvé quelques mètres plus loin, l’arrière complètement cabossé. Heureusement que le choc a plutôt été bien amorti et qu’il n’y a pas eu de blessés.
J’ai observé que les automobilistes là-bas roulent très vite ! Il y a d’ailleurs des panneaux de préventions mais les mauvaises habitudes perdurent.


Au Maroc

Accident mortel

Ce passage a eu lieu lors de mon road trip au Maroc. On a quitté un peu plus tard que prévu Essaouira pour nous rendre à Agadir. La route était assez sinueuse en bord de collines. Arrivés à un virage assez serré, nous voyons un attroupement de personnes au bord du précipice en train de regarder en contrebas. Il y avait également des policiers. On continue d’avancer prudemment et mon regard fini par se poser sur un corps inerte allongé sur le côté de la route recouvert d’une couverture. Il venait d’y avoir un accident mortel et certainement la voiture pulvérisée en contrebas. Cet épisode m’a beaucoup choqué ! Tout peut se finir du jour au lendemain. Parfois, on s’énerve à cause d’un contretemps, d’un retard, d’une galère mais : certains de ces désagréments nous ont probablement permis d’éviter un mal bien plus important.
ANECDOTE DE VOYAGE #6
Conduite approximative

La conduite au Maroc est assez sportive et mérite d’être vigilant que ce soit envers les autres véhicules, les piétons et les barrages de police.
♦ Il n’y a quasiment pas de respect du code de la route (comme dans de nombreux pays malheureusement).
♦ A la seconde où le feu passe au vert tout le monde klaxonne. 
♦ Une voiture peut passer devant vous sans clignotant…
♦ Certains piétons traversent sans s’annoncer : on a failli en renverser un qui a traversé d’un coup dans une zone non prévue pour, pas éclairée, en pleine nuit sans se soucier de la circulation en cours.

Les barrages de police

Je vous en avais déjà parlé dans l’anecdote de voyages #3.
Après quelques jours passés à Casablanca, nous prenons la route en direction d’Essaouira (+/- 4/5 bonnes heures de trajet). Aux environs de minuit ou 1h du matin, nous tombons sur un contrôle routier. Dans la file, on remarque que les voitures avancent à faible allure mais sans vraiment s’arrêter au niveau des policiers. En s’approchant à notre tour, on voit les policiers postés mais qui ne font pas de signes particuliers. Sur la droite, mon frère aperçoit un panneau rond rouge et blanc avec un trait noir au milieu. Ne connaissant pas ce panneau, il continue d’avancer au point de commencer à dépasser les voitures de police. ERREUR !

Plusieurs policiers se placent autour de la voiture et nous intiment de nous mettre sur le côté. Un des agents s’approche de mon frère l’air méfiant. Il lui demande s’il n’a pas vu le panneau parce qu’il s’agit d’un stop. Mon frère, de bonne foi, lui dit qu’il ne connaît pas ce panneau. Le policier demande les papiers du véhicule, le permis et part avec en direction de celui qui semble être son chef. Ce supérieur s’approche à son tour de notre voiture et demande d’où nous venons et ce que l’on fait au Maroc. Puis, il nous déclare qu’il va falloir payer une amende de 700 dirhams cash. Mon frère sort de la voiture et essaye de se justifier en leur faisant comprendre que nous n’avions pas cette somme en notre possession. Mais, le chef semble ne vouloir rien n’entendre et repart avec l’ensemble des papiers.

On attend plusieurs minutes. Je sors de la voiture pour essayer d’aider mon frère au cas où le fait qu’ils voient et entendent les dires d’une femme apaiserait la situation. Un autre policier vient à nous et demande à ce que moi je reste dans la voiture car c’est une discussion d’hommes…
Il explique à mon frère qu’étant donné qu’on ne s’est pas arrêté au panneau, on doit payer cette amende. Mais, s’il lui donne quelque chose pour qu’il puisse boire un coup, il nous laissera partir.

– « Combien ? » lui demande mon frère.

– « Hum…De quoi boire un bon café… » lui répond le policier.

Mon frère lui tend un premier billet que l’agent juge insuffisant. Il rajoute le double. Le policier prend l’argent, va chercher les papiers et nous les rend. Nous reprenons notre chemin.

Conclusion

La mention « Ça n’arrive pas qu’aux autres » est totalement vraie ! Il peut y avoir de multiples causes à un accident mais les statistiques montrent que l’alcool et la vitesse sont parmi les premières causes. Pensons à nos vies et à celles des autres et veillons à respecter le code de la route qui n’a pas été mis en place pour nous embêter mais bien pour nous protéger. Cet article n’est pas là, je le répète, pour faire “le buzz”, dénigrer un pays ou faire peur. Je tenais à le rédiger pour avertir des risques possibles que ce soit en France ou ailleurs.
Soyez donc d’autant plus prudent quand vous roulez dans un pays étranger où les conditions sur la route peuvent être beaucoup plus corsées qu’en France.


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Commentaires

  1. Merci pour cet article c’est super important.
    Alors l’annecot sur les panneaux au Maroc juste waw c’est dommage mais malheureusement tellement courant.

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