La Peur de l’avion

La Peur de l’avion

Les voyages sont pour moi un moyen de s’évader, de découvrir d’autres cultures et façon de penser. C’est aussi une source de méditation face à la beauté et à la diversité des paysages. Et, pour voyager, prendre l’avion est souvent une étape obligatoire.
Malheureusement, c’est le moyen de transport qui m’angoisse le plus. Ma chance est que ma soif de voyages surpasse ma peur.

Mon vécu

D’aussi loin que je me souvienne, l’avion m’a toujours fasciné et effrayé. La médiatisation des accidents sont une des sources de cette frayeur. Mais pas que…

Ce qui m’angoissait le plus (je parle au passé car ça va mieux) ce sont comme la plupart des gens anxieux en avion, les turbulences. Pour moi, elles étaient synonymes de problèmes, de danger imminent pour l’appareil voire la cause de crash.
Ma pire anecdote est lors d’un vol retour en phase d’atterrissage. On traversait des nuages gris (temps pluvieux) et l’avion s’est mis à secouer. L’anxiété m’a fortement enveloppé.
Une fois rentrée chez moi, le soir, j’ai eu une grosse crise d’angoisse. Je me sentais mal, triste et effrayée. J’ai regardé des films comiques pour me distraire mais rien n’y a fait. Ne me demandez pas pourquoi, je me suis mise à visionner des vidéos de turbulences, de crashs réels ou reconstitués sur YouTube…Peut-être pour faire face à ma peur…

Ce qui m’a aidé à gérer l’angoisse

Le lendemain, je me suis dit qu’il fallait obligatoirement que je comprenne comment fonctionne un avion, que je sache ce qu’est une turbulence etc.
Souvent, c’est la méconnaissance qui mène à la peur.

Mes recherches ont été un salut ! J’ai lu et visionné des témoignages de pilotes qui expliquaient très bien le tout. Ce reportage de 2017 est excellent pour comprendre les phénomènes météorologiques et l’aérien.

Je me suis rendue compte que l’avion est un appareil solide et est le moyen de transport le plus sûr. Les ailes ont une grande flexibilité étudiée pour justement permettre à l’avion de garder son intégrité.

Les turbulences sont un phénomène totalement naturel. Ce sont simplement les courants d’air chaud et d’air froid, en contact avec l’avion, qui le font bouger. On peut les comparer aux dos d’âne sur la route qui font que la voiture peut être secouée ou les vagues dans la mer pour les bateaux. Les turbulences sont les dos d’âne/vagues du ciel. Le pilote expliquait aussi que quand un avion décolle, une fois en l’air, il prend de l’altitude par palier. La sensation bizarre que l’on peut ressentir ou le bruit particulier des moteurs vient de là. De plus, lui et la tour de contrôle veille au grain pour la sécurité maximal du vol.
Un de mes proches a travaillé au service météorologique de la tour de contrôle. Il m’a informé que les relevés via l’informatique, les sondes et le visuel étaient extrêmement performants pour informer les pilotes de la situation et autoriser ou non l’atterrissage ou le décollage.

Maintenant, quand je monte à bord d’un avion, il me reste une appréhension. Mais, le fait d’avoir compris pas mal de choses sur l’aérien, a considérablement atténué mon angoisse. J’ai connu des turbulences sévères par la suite et j’ai su mieux gérer mes émotions.
Oui, on n’est pas à l’abri d’un gros souci à bord. Mais, se faire des scénarios catastrophes ne sert à rien à part pourrir son voyage. De plus, étant très croyante je demande à Dieu la protection durant mes séjours. C’est une source d’apaisement.

Une solution possible pour les phobiques de l’avion

– Pour les aérodromophobiques, il y a des stages pour lutter contre ce problème.
♦  On trouve celui d’Air France à 680 euros :

Durant ce stage, des pilotes et des PNC vous expliqueront leur métier et les principes inhérent à l’aérodynamique et à l’aéronautique pour mieux comprendre le fonctionnement d’un avion. Il y a même une session de vol dans un simulateur.
Un psychologue sera là pour comprendre vos angoisses et vous aider à les maîtriser.
Le stage dure 7h30 et se déroule en groupes de 3, au centre de formation technique des pilotes. Enfin, vous bénéficierez d’un suivi personnalisé à l’issue du stage.

– Le best pour moi est le stage de 3 jours « S’envoler sans s’affoler » organisé par le site :
♦ Swiss et Genève Aéroport :

Ils offrent un soutien logistique et l’infrastructure nécessaire à un séminaire de trois jours destiné à dédramatiser le «syndrome» de la peur en avion. Conçu par une pionnière dans ce domaine, Lucienne Skopek, il est actuellement animé par une ex-aérophobe, Fabienne Regard, qui s’est elle-même débarrassée de sa peur grâce à ce stage, il y a plus de 20 ans. Depuis 1981, ce séminaire unique en Europe au niveau de la mise en application de son concept connaît un franc succès, avec un taux de réussite approchant les 98%. Limité à une vingtaine de participants, ce séminaire permet de rencontrer des professionnels de l’aviation et de leur parler sans tabou. Le stage a lieu sur le terrain, dans le contexte même qui provoque la peur de l’avion, afin d’apprendre à mieux se connaître et d’acquérir les outils de gestion de ses émotions. Le séminaire comprend un vol de ligne Swiss (Genève Zurich 30 minutes), avec des coachs et un maître de cabine spécialement dédié par Swiss pour vous aider.

Pour moi, il est hyper complet grâce au vol avec les coachs à la fin de la session permettant de mettre en pratique tous les conseils délivrés.
Son prix : 999 CHF soit environ 852 euros.

Ces stages ont un coût. Mais, s’ils peuvent vous libérer de ce poids qu’est cette phobie, c’est le plus important. Vous pourrez découvrir le monde, visitez des gens qui vous sont proches ou vous ouvrir des opportunités professionnellement parlant.

Et vous, quelles sont vos astuces pour vous relaxer avant et durant un vol ?

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